samedi 7 juin 2014

Comment braquer une banque sans perdre son dentier de Catharina Ingelman-Sundberg



Aux éditions Fleuve - Parution en 2014

Le titre prête déjà à sourire donc c’est déjà un bon début pour ma part. Après la couverture est très attirante puisqu’elle est sous fond jaune avec des petits vieux en pâte à sel ou pâte à modeler qui nous donnent encore plus envie d’ouvrir le roman ! Donc bravo à l’éditeur pour cette belle accroche.


L’histoire se passe en Suède dans une maison de retraite. Nos 5 petits vieux, héros de cette histoire, y coulent des jours heureux ! Vraiment ?!? Pas si sure sinon ils n’auraient pas envie de se faire la belle avec plein de pognon dans leur déambulateur !!
Martha, Stina, Anna-Greta, le « Râteau » et le « Génie » en ont marre de cette maison de retraite qui ressemble plus au bagne qu’à un havre de paix. C’est vrai quoi ! Les prisonniers en Suède sont mieux traités que les retraités et en plus ils ne paient pas de loyer !! Tiens, tiens, il n’en faut pas plus à Martha pour élaborer un plan délicieusement diabolique, pour notre plus grand plaisir :-))
Pourquoi ne pas se faire la belle de la maison de retraite, faire un cambriolage, se dénoncer, se retrouver en prison et donc être mieux logé et nourrit et attendre gentiment de sortir pour profiter de l’argent du casse qui, lui, attendra gentiment bien caché ???
Simple sur le papier mais quand on est d’un âge avancé et que les déambulateurs et les cannes sont obligatoires pour se déplacer, pas facile de passer inaperçu !! Mais d’un autre côté qui soupçonnerait une gentille mamie de vouloir faire un cambriolage ?
Suivons nos papis et mamies dans leur aventure rocambolesque !!! ;-)
C’est très drôle et très tendre à la fois…Avec humour, l’auteure dénonce tout de même à travers cette histoire les conditions des personnes âgées dans les maisons de retraite. Elle égratigne aussi la Police qui en prend un peu (beaucoup) pour son grade dans cette histoire.
J’ai craint au début car le récit avait du mal à décoller…mais finalement le roman est comme nos personnages, il fonctionne au Diesel. Il faut un temps de rodage pour partir à plein régime. Donc il ne faut pas se déstabiliser par les 2 premiers chapitres qui sont plus « lents ».
Autre petite crainte, le fait que ça se déroule en Suède. J’étais un peu déstabilisé par les paysages, les noms de lieux et des personnages. Mais quand on rentre après dans l’action, au final peu importe où l’histoire se déroule, ce qu’on veut savoir c’est jusqu’où nos petits vieux vont aller ! Et la traduction est réussie.
Un bon roman pour aborder l’été en toute gaieté !
Ma prochaine critique sera sur le dernier Sophie Kinsella…alors restée connectée et soyez happy :-))

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